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Janvier 2025

Faire renaître les mares !

Chaque année, la SHNA-OFAB mène des diagnostics de mares au printemps pour évaluer leur état écologique et leur fonctionnalité pour les amphibiens. Ces études permettent d’identifier les travaux nécessaires pour restaurer les mares dégradées. Les interventions (curage, mise en lumière, mise en défens) sont ensuite programmées à l’automne, une période de faible activité biologique.

Pourquoi restaurer les mares ?

Les mares sont des milieux naturels dynamiques qui évoluent naturellement vers un comblement, perdant ainsi leur fonctionnalité écologique au fil du temps. Pour préserver ce patrimoine naturel et historique, la restauration devient une nécessité. En Bourgogne, près de 20 % des mares ont disparu en 20 ans, entraînant des impacts majeurs sur la faune sauvage, notamment les amphibiens.

L’objectif principal de ces restaurations est de stopper et d’inverser la disparition des mares en remettant en état des habitats favorables à la biodiversité.

Bilan de l’automne 2024

Plusieurs secteurs ont bénéficié de travaux de restauration cette année :

  • Contrat territorial Aron (porté par le Parc naturel régional du Morvan) : dans le secteur de Cercy-la-Tour (58), 10 mares (9 agricoles et 1 communale) ont été restaurées suite aux diagnostics réalisés en 2023.
  • Contrat territorial Arroux (porté par le Syndicat Mixte des Bassins Versants de l'Arroux et de la Somme - SMBVAS) : dans le secteur de Censerey (21), 24 mares agricoles ont été réhabilitées après les diagnostics de 2023.

Les mares restaurées seront labellisées Refuge Mare, une reconnaissance de leur rôle essentiel pour la biodiversité.

Les conditions très pluvieuses de 2024, bien qu’avantageuses pour la reproduction des amphibiens, ont perturbé certains chantiers. Une partie des travaux a dû être reportée à 2025, notamment pour le contrat territorial Cure-Yonne (porté par le Parc naturel régional du Morvan) ainsi que pour certaines mares des contrats Aron et Arroux.

Ces restaurations, réalisées par nos partenaires, sont essentielles pour préserver et renforcer les habitats des amphibiens. La réussite de ces actions sera évaluée lors d’un premier suivi au printemps suivant les travaux, puis à nouveau trois ans après, afin de mesurer les bénéfices à long terme.

© Lisa Leprêtre SHNA© Lisa Leprêtre SHNA