Morphologie

Taille : jusqu’à 27mm

La Criquet de la Palène est essentiellement vert avec des lignes pâles et noires. Certaines femelles présentent parfois une coloration rose. Ses courtes antennes permettent de le différencier des sauterelles. Ses fémurs et ses tibias sont teintés de rouge-orangé, ses genoux sont plutôt sombres. L’extrémité de l’abdomen est orangée chez le mâle et brunâtre chez la femelle. Il possède un trait blanc en forme de virgule qui se remarque bien sur ses élytres (ailes) sombres. Seul un examen attentif des ailes permet de le différencier des criquets du genre Omocestus.

Habitat

Le Criquet de la Palène est plutôt thermophile, on le retrouve sur des milieux secs et chauds comme des pelouses calcicoles. On peut aussi le rencontrer dans des friches calcaires ou sur les bords de chemins. L’espèce apprécie les zones où la végétation est rase voire inexistante (sol nu). Elle se tient généralement sur le sol mais peut monter sur la végétation herbacée, en particulier la nuit. La femelle pond ses œufs parmi les racines de graminées, tout près de la surface du sol.

Période d’apparition

L’espèce est visible à l’état adulte entre le mois de juin et la fin du mois de septembre. Elle est active surtout de jour, et se repère assez facilement à vue comme au chant. Son chant, audible à plusieurs mètres, est caractéristique. Il consiste en un bourdonnement aigu modulé à la manière d’une alarme ou d’une sirène.

Régime alimentaire

Comme la plupart des criquets, le Criquet de la Palène se nourrit essentiellement de végétaux, comme des graminées par exemple.

Relation avec l’Homme

L’espèce se retrouve sur des milieux qui ont tendance à régresser en raison de l’abandon de leur entretien par fauche ou pâturage.

Réseau trophique

Le Criquet de la Palène est la proie de nombreuses espèces insectivores, comme la plupart des orthoptères. Il peut être consommé par des oiseaux ou des reptiles par exemple.

Répartition géographique

Le Criquet de la Palène est réparti sur l’ensemble du territoire national. En Bourgogne, l’espèce est encore assez commune. Elle est surtout présente dans les régions calcaires telles que les Côtes Dijonnaise et Châlonnaise. On la retrouve également dans le Morvan, en Auxois et de manière plus anecdotique dans le Gâtinais et le Val de Loire.