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L’Aïolope émeraudine est un criquet de taille moyenne, de couleur principalement verte. Il existe des formes de l’espèce gris-brun sans dessins notables. Ses courtes antennes le distinguent des sauterelles. Ses élytres (ailes), maculés de noir et de blanc, cachent de longues ailes transparentes et bleues à leur base. Ses tibias sont rouges ou jaunes, annelés de noir et blanc à leur base.
L’Aïolope émeraudine est une espèce thermophile qui se rencontre dans des milieux humides comme des prairies alluviales et les abords d’étendues d’eau stagnante ou courantes. L’espèce peut éventuellement être retrouvée en milieux plus secs, ses grandes ailes lui permettant de se disperser sur de longues distances. La femelle pond ses œufs dans le sol humide, nécessaire au développement larvaire.
Les adultes se montrent à partir du mois de juillet et peuvent se rencontrer jusqu’en octobre. L’espèce est active de jour lorsque la luminosité et la température sont suffisamment élevées. Lors de journées peu ensoleillées, l’espèce devient vite inactive. Elle émet une stridulation douce et ronflante.
Comme la plupart des criquets, l’Aïolope émeraudine se nourrit de végétaux.
L’espèce à récemment étendue son aire de répartition et pourra peut-être bénéficier du changement climatique pour l’accroître davantage. Comme elle fréquente des zones humides, l’espèce à put disparaître çà et là en raison de leur dégradation même si elles bénéficient désormais d’une protection.
L’Aïolope émeraudine est la proie de nombreuses espèces insectivores, comme la plupart des orthoptères. Il peut être consommé par des oiseaux ou des petits mammifères par exemple.
L’Aïolope émeraudine est une espèce d’affinité méditerranéenne, elle est rare en Bourgogne. L’espèce se retrouve dans l’est de la Côte-d’Or au niveau du Val de Saône, dans l’ouest de la Nièvre au niveau du Val de Loire, et en Saône-et-Loire au niveau de La Grosne dans le Châlonnais.
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