Classification

  • ClasseInsecta
  • OrdreLepidoptera
  • FamilleNoctuidae
  • GenreAutographa
  • Espècegamma
  • Nom scientifiqueAutographa gamma
Données de l'espèce

Cartes, phénologie, nombre de données, etc...

Carte de l'espèce

  • Légende :
  • aucune observation signalée
  • observations validées
  • observations en cours de validation
  • vos observations

Longueur : environ 15 mm
Envergure : 35-40 mm

Classification

Classe : Insectes
Ordre : Lépidoptères
Famille : Noctuidés
Nom scientifique : Autographa gamma

Morphologie

Les ailes antérieures du Gamma ressemblent à un morceau d'écorce : de couleur brun clair, elles ont des marbrures plus foncées et une tache blanchâtre évoquant les lettres grecques lambda ou gamma d'où le papillon tire son nom. Les ailes postérieures sont brun-jaunâtre pâle tirant à plus sombre en allant vers la marge. Au repos, les ailes sont disposées en toit sur le dos et lui garantissent un camouflage efficace. La chenille du Gamma atteint 35 mm et compte deux paires de fausses pattes. De couleur vert-jaune, le corps présente de fines lignes dorsales plus claires et une ligne blanche plus épaisse sous les stigmates. La tête est généralement pourvue d’une strie noire de part et d'autre.

Habitat

Cette espèce n'est pas spécialisée, on parle d'une espèce « euryèce », on peut la rencontrer dans tous les milieux, y compris en ville. Le papillon s'envole toujours en plein jour lorsqu'il est dérangé dans les prairies. Il n'est pas rare de l'apercevoir posée dans les hautes herbes en journée.

Reproduction

C'est un papillon migrateur banal, plus fréquent certaines années. Deux générations se succèdent entre mai et novembre. La première génération de Gamma arrive en France en mai et s'y reproduit, les œufs sont déposés isolément sur la face inférieure des feuilles. Après développement des chenilles polyphages, les individus métamorphosés de la deuxième génération repartent en septembre vers les contrées plus chaudes. Dans les régions au climat clément, l'espèce peut hiverner à l’état larvaire ou de chrysalide ou encore d’imago (adulte).

Régime alimentaire

Les chenilles de cette espèce sont polyphages, elles se nourrissent de diverses plantes différentes y compris cultivées, par exemple : la Luzerne cultivée (Medicago sativa), l’Ortie dioïque (Urtica dioica), le chou potager (Brassica oleracea), le Trèfle de prés (Trifolium pratensis), la Carotte sauvage (Daucus carota), la Sauge des prés (Salvia pratensis), le Pissenlit dent-de-lion (Taraxacum officinale) etc. L'adulte se pose brièvement sur les fleurs qu'il butine activement le jour comme la nuit.

Relation avec l’Homme

Le Gamma ne bénéficie pas d'un statut de protection particulier. La chenille montre une prédilection pour les plantes cultivées qu'elle peut parfois endommager et les papillons sont attirés par la lumière artificielle. Ceux-ci sont toutefois sensibles aux pesticides ainsi qu’à l'impact négatif de la circulation routière : tout cela tue un nombre très important d'adultes et de chenilles. Les facteurs météorologiques extrêmes des dernières années viennent s'ajouter à ces pressions.

Réseau trophique

Comme les autres papillons nocturnes, le Gamma entre dans le menu des chauves-souris, des rapaces nocturnes et oiseaux diurnes, des araignées, il peut également être parasité. Les passereaux apprécient les chenilles pour nourrir leurs petits.

Répartition géographique

Cette espèce eurasiatique est largement répandue en Europe, c'est le migrateur nocturne le plus commun d'Europe. Capable de partir en migration sur de longues distances, elle se rencontre partout en France lors de son passage dans le pays, vous pouvez alors l'observer en Côte-d'Or et dans le reste de la région Bourgogne. Dans les régions à hiver doux, le Gamma peut être résident.

Photothèque Gamma (Le)
Gamma (Autographa gamma)
Gamma (Autographa gamma)
Gamma (Autographa gamma)
Gamma (Autographa gamma)
Autographa gamma
Autographa gamma
Le Gamma - Autographa gamma
Bibliographie Gamma (Le)

DUTREIX C., 2013, Papillons diurnes et nocturnes de Bourgogne, Ouvrage, L'escargot savant : 368p.

SIRUGUE D. & GOURLIN B. (coord.), 2016, La faune sauvage de Côte-d'Or, Revue scientifique, Bourgogne-Nature, 14 : 488

ROBINEAU R. & al., 2007, Guide des papillons nocturnes de France, Ouvrage, Delachaux & Niestlé : 287p.