Cartes, phénologie, nombre de données, etc...
Taille : 50 cm de long et 63 à 75 cm d'envergure
Poids moyen : 600 à 700 g
Le Garrot à oeil d'or est un petit canard plongeur noir et blanc très facilement identifiable. Son bec est court et sa tête triangulaire noire aux reflets verts arbore une tache blanche arrondie caractéristique sur les joues. Les femelles et les immatures ont la tête brune et le corps gris.
Le Garrot fréquente les plans d'eau (anciennes gravières, étangs, lacs) et les cours d'eau calmes, surtout en hiver, de novembre à mars.
Tout d'abord, il faut savoir que le Garrot à oeil d'or est un nicheur exceptionnel en Côte-d'Or, présent depuis 2011 au grand étang de Satenay. En France également sa reproduction est rarissime, avec moins de dix cas recensés. Toute présence prolongée de cet hivernant en avril, et plus encore en mai, doit mettre la puce à l'oreille de l'observateur. Un accouplement a été observé un 13 avril, et c'est un 15 juin et un 20 juin que des poussins (cinq) ont été notés.
Plutôt carnivore, le Garrot recherche lors de ses plongées des crustacés, petits poissons, mollusques et larves d'insectes aquatiques.
Le Garrot à oeil d'or fait encore partie des espèces chassables, malgré sa rareté en France, ce qui ne l’empêche pas d’étendre lentement son aire de répartition.
Comme tout canard, ses prédateurs pourront être le Faucon pèlerin, l'Autour des palombes ou encore le Pygargue à queue blanche (ce dernier restant exceptionnel en Bourgogne). On peut supposer que les canetons puissent également être consommés par des poissons carnassiers comme le Brochet ou le Silure.
Le Garrot habite les forêts boréales de tout l'hémisphère nord : Amérique du Nord, Scandinavie, Sibérie... En Côte-d'Or, on l'observera chaque hiver sur la réserve écologique des Maillys, sur les gravières de Rouvres-en-Plaine et au réservoir de Grosbois.
MULLARNEY K. & al., 1999, Le guide ornitho, Ouvrage, Delachaux et Niestlé : 400 p.