Classification

  • ClasseGastropoda
  • OrdreStylommatophora
  • FamilleClausiliidae
  • GenreMacrogastra
  • Espèceventricosa
  • Nom scientifiqueMacrogastra ventricosa
Données de l'espèce

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Taille de la coquille (hauteur x diamètre) : 17-19 x 4-4,3 mm

Classification

Classe : Gastropodes
Ordre : Stylommatophores
Famille : Clausiliidés
Nom scientifique : Macrogastra ventricosa

Morphologie

La Grande massue est la plus grande des espèces du genre Macrogastra, elle a une coquille très allongée avec de nombreux tours et des spires étroites qui s'élargissent dans les derniers tours, formant comme une massue. La coquille de cet escargot a une couleur brun-rougeâtre, elle est marquée de stries régulières en travers desquelles on distingue une striation en spirale. L'ouverture à base arrondie ne laisse apparaître qu'un seul pli peu développé.

Habitat

La Grande massue est une espèce étroitement inféodée aux milieux constamment humides. On va ainsi pouvoir la rencontrer en forêt, dans la litière, sur les troncs d'arbres ou encore les rochers moussus, où le taux d'humidité est important.

Reproduction (quelques indications générales)

La grande majorité des espèces d’escargots terrestres sont hermaphrodites, c’est-à-dire que chaque individu dispose des deux modalités sexuelles ; l’auto fécondation est donc possible même si la fécondation croisée reste cependant la règle générale, favorisant le maintien d’une variabilité génétique favorable à l’adaptabilité de l’espèce. Toutefois, chez les Prosobranches (chez nous quelques espèces seulement: Pomatias, Cochostoma sp. pl., Acicula, Platyla), d’ailleurs plus affines des groupes d’escargots marins, les sexes sont séparés.

L'accouplement est ordinairement précédé d'une parade variable selon les espèces mais au cours de laquelle, souvent, les deux partenaires se tournent autour, s'enlacent, se dressent verticalement, secrètent du mucus. A côté de leur tête, un dard sort lors des ébats et se plante entre la tête et la coquille du partenaire, l'accouplement peut alors débuter. Les escargots, hermaphrodites (à la fois mâle et femelle), échangent leur sperme, les spermatozoïdes sont ensuite stockés dans un petit sac appelé spermathèque et féconderont plus tard les ovules, parfois un an après: on dit qu'il y a fécondation croisée. L'accouplement dans sa totalité peut durer plusieurs heures. La ponte survient généralement 15-20 jours après l'accouplement, la durée avant l’éclosion varie en fonction de la température. Les œufs minuscules sont déposés en petits groupes dans un trou creusé au sol ou dans les fissures de bois. Bien des aspects de la reproduction restent cependant à découvrir ou à mieux élucider chez les plus petites espèces, lesquelles sont pourtant et de loin les plus nombreuses !

Régime alimentaire (quelques indications générales)

En grande majorité les Escargots sont végétariens; toutefois quelques espèces sont omnivores ou même carnassières, c’est notamment le cas des Oxychilus. Les catégories de végétaux exploités dépendent bien entendu des espèces et des environnements végétaux préférentiels dans lesquels ils évoluent. Suivant les cas, ce sont soit des végétaux vivants soit des débris végétaux qui sont préférés. Chez les petites espèces, notamment rupicoles, les lichens font souvent les frais du menu. Les Escargots s’alimentent en râpant la nourriture avec leur ‘radula’, langue dentée râpeuse bien adaptée à ces régimes alimentaires. De manière générale, les détails du régime alimentaire (comme bien d’autres aspects biologiques et écologiques) restent encore fort mal connus chez la plupart des petites espèces.

Relation avec l’Homme

Sensible aux variations des conditions environnementales et aux dégradations et pollutions de son habitat, la Grande massue est assez courante en France et ne bénéficie pas de mesures de protection.

Réseau trophique (quelques indications générales)

Les Escargots, soit eux-mêmes, soit leur coquilles vides, participent aux réseaux d’échanges au sein des écosystèmes auxquels ils participent. Ainsi, par exemple, ils sont consommés par de nombreux insectes, des Coléoptères notamment et surtout par leurs larves, les plus connus étant les vers luisants (Lampyris noctiluca). Les escargots et leurs œufs sont aussi parasités par des Diptères (mouches), les larves se développent dans leur corps et peuvent les tuer. Quant aux coquilles vides, elles peuvent servir de nids ou d'abris à diverses espèces, par exemple aux abeilles solitaires. Elle est par ailleurs au menu de nombreux petits prédateurs vertébrés : beaucoup d'oiseaux (dont la Grive musicienne, connue pour casser les coquilles d'escargots sur des pierres, les rapaces nocturnes), de mammifères (Hérisson, Musaraigne etc.), parfois des reptiles et amphibiens. Ces indications valent évidemment essentiellement pour les grosses et moyennes espèces communes (Helix, Cornu, Cepaea, et quelques autres de tailles plus ou moins comparables). En revanche, pour les petits escargots, on manque encore beaucoup de données.

Répartition géographique

C'est une espèce dont l'aire de répartition est plutôt en Europe centrale. En France, on la trouve principalement dans l'est, avec quelques populations isolées dans le Lot. Peu fréquente en Bourgogne, elle est d'intérêt patrimonial dans notre région.

Bibliographie Grande massue