Cartes, phénologie, nombre de données, etc...
Tête et corps : 1,4-1,65 m
Queue : 15-20 cm
Hauteur au garrot : 60-110 cm
Poids : 80-110 kg (jusqu'à plus de 250 kg)
Les suidés sont des mammifères non ruminants, leurs canines sont développées et ils possèdent quatre onglons (partie cornée du sabot). Cet animal est puissant et trapu. Sa peau de couleur gris ardoise lui a donné son surnom de « bête noire ». Son museau tronqué est terminé par un butoir où sont percées les narines. Le sanglier peut vivre 25 ans en captivité. L’été, son pelage court permet de distinguer les sexes. Il mue à la ?n de l’hiver et perd son épaisse toison progressivement du cou à la tête puis sur tout le corps.
Le Sanglier peut coloniser et exploiter tous les types de milieux avec une préférence pour les forêts caducifoliées. Il a besoin d’eau et d’une végétation assez haute lui permettant de se dissimuler. Pour se débarrasser de ses parasites, il se « souille » régulièrement par des bains de boue. Animal grégaire et social, plutôt nocturne, les jeunes sangliers se déplacent par bande de 2 ou 3 laies suitées (femelles accompagnées des marcassins qui sont encore dépendants). La vie du groupe, « la compagnie », est dominée par les laies.
C’est de la mi-novembre à la mi-janvier que la reproduction a lieu. Elle entraîne une intense perturbation de la vie sociale : la laie, sur le point de mettre bas, dissout momentanément son groupe familial et s’isole. La gestation dure environ quatre mois et la femelle prépare un nid (« le chaudron ») dans lequel elle y déposera sa progéniture. À la naissance, les marcassins ont une livrée rayée apparente jusqu’à quatre mois environ. Ils acquièrent la couleur rousse autour de leur cinquième mois, d'où leur appellation de « bête rousse ». Vers 8-10 mois, le pelage s'assombrit pour donner la couleur sombre des animaux subadultes et adultes.
Les choix alimentaires évoluent au gré des disponibilités ; le Sanglier est un véritable opportuniste. S'il mange principalement des matières végétales (95 à 97 %) telles des fruits forestiers (glands, châtaignes, faînes, etc.), des céréales, des racines, des bulbes, des rhizomes ou des tubercules, il lui arrive aussi de consommer de la nourriture animale (invertébrés, petits mammifères, grenouilles, cadavres). Le sanglier accumule sous la peau une épaisse couche de graisse (le sain) qui lui sert de réserve énergétique en période de disette.
Le Sanglier est une espèce de gibier recherchée pour sa viande et son trophée (les canines, les défenses et les grès). Les chasseurs ont donc mis en place une gestion cynégétique de l’espèce afin de réguler les populations. Considérées comme « nuisibles » en Côte-d’Or du fait des dégâts considérables qu'elles engendrent aux cultures, les populations de sanglier ne sont pas menacées actuellement.
Le Loup peut-être perçu comme un prédateur naturel du Sanglier en France. Cependant en Côte d'Or, il n’y a que l’Homme qui peut être considéré comme prédateur de l'espèce.
Seul représentant des suidés en France, cette espèce majoritairement forestière, fréquente l’ensemble du département de la Côte-d’Or ; seule son absence est notée au sud-est de l’agglomération dijonnaise. Des fluctuations de populations sont observées annuellement du fait de variations dans la disponibilité alimentaire, de la pression cynégétique, etc. Cela peut avoir une incidence sur sa répartition départementale d’une année sur l’autre. Cependant, le niveau des populations est en augmentation depuis plus de 30 ans, y compris à l’échelle paneuropéenne.